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5 conseils pour économiser l’énergie

5 conseils pour économiser l’énergie

Publié le 22/08/2025 | Catégorie : Économie d’énergie

Découvrez comment réduire vos factures et consommer moins d’énergie au quotidien. Chez vous, chaque geste compte pour économiser l'énergie ! Agir sur le chauffage et l’eau chaude est essentiel puisque ces deux postes représentent près de trois quarts de la dépense énergétique des ménages. Mais il existe d’autres sources d’économies au regard des nombreux appareils qui consomment de l’électricité dans nos logements. Adopter des gestes simples au quotidien et choisir des équipements plus performants sur le plan énergétique : il y a 1001 façons de faire des économies d'énergie. Découvrez-les et adaptez-les à la saison.   Je règle mon chauffage à 19°C maximum Le chauffage constitue la principale source de consommation d’énergie. Il est possible de diminuer sa consommation sans incidence sur son confort : en effet, la température recommandée est de 19°C maximum lorsque la pièce est occupée en journée. Les ménages en situation de précarité énergétique peuvent s’adresser aux conseillers France Rénov’ pour être accompagnés et conseillés, et améliorer la performance énergétique de leur logement grâce aux dispositifs d’aide existants. Le saviez-vous ? Baisser le chauffage de 1°C dans son logement, c’est 7% d’économies d'énergie par an. Le secteur résidentiel représente 30% de la consommation finale d’énergie en France, c’est autant que le secteur des transports. (source : SDES) Le chauffage, c’est 66% des dépenses d’énergie d’un ménage. (source : Ademe) Les autres bons réflexes à adopter au quotidien Baissez le chauffage en quittant votre logement. Installez des rideaux épais et/ou des volets à toutes les fenêtres, cela évitera les déperditions de chaleur. Pensez à purger régulièrement vos radiateurs et évitez les radiateurs d’appoint électriques ou gaz. Placez des bas de portes sur celles donnant sur l’extérieur ou la cave et le sous-sol. Installez des équipements de chauffage fonctionnant aux énergies renouvelables (solaire, pompe à chaleur, etc.) pour ne plus dépendre des énergies fossiles (fioul ou gaz). Pour aller plus loin Télécharger Guide ADEME “Un hiver tout confort” PDF – 1.68 Mo Télécharger Infographie de l'ADEME “Chauffage : pourquoi passer aux énergies renouvelables ?”  Je règle mon chauffe-eau à 55°C et je reste moins longtemps sous la douche Moins d’eau chaude consommée, c’est moins d’énergie dépensée pour la chauffer : 10L d’eau chauffée en moins par jour, c’est 10% d’économies d’énergie sur le chauffe-eau par an. Pour cela, le premier réflexe est de régler votre chauffe-eau à 55°C degrés. Vous pouvez également le couper lorsque vous êtes absents 2 ou 3 jours plutôt que de le maintenir inutilement chaud pendant plusieurs jours. Le saviez-vous ? L’eau chaude sanitaire représente jusqu’à 20% de la consommation d’énergie d’un ménage et coûte environ 270€ par an. Les autres bons réflexes à adopter au quotidien Fermez les robinets mitigeurs en position froide pour éviter de solliciter le chauffe-eau inutilement. Ne pré-lavez pas votre vaisselle sous l’eau chaude lorsque vous possédez un lave-vaisselle. J’éteins tous mes appareils en marche ou en veille quand ils ne sont pas utilisés De plus en plus présents à la maison et parfois en fonctionnement 24h/24, certains appareils consomment plus qu’on ne le croit. Éteindre complètement ses appareils électriques et électroniques plutôt que de les laisser en veille, c'est jusqu'à 10% d'économies d’électricité par an (hors chauffage et eau chaude). Pour cela, vous pouvez utiliser des multiprises à interrupteur pour éteindre simultanément tous vos équipements et éviter qu’ils ne restent en veille. Le saviez-vous ? Les appareils en veille représentent jusqu’à 10% de votre facture d’électricité (hors chauffage et eau chaude). 10% de la consommation électrique française est liée aux services numériques. Je décale l’utilisation de mes appareils électriques (lave-linge, sèche-linge, lave-vaisselle) en dehors des heures de pointe C’est entre 7h et 11h et entre 18h et 20h que les économies d’électricité sont les plus utiles, car c’est à ces moments de la journée que les Français consomment le plus d’énergie. Le saviez-vous ? L’électroménager dans les foyers mais surtout le démarrage des entreprises et l’arrivée au travail expliquent la pointe électrique du matin. Le soir, c’est l’éclairage, le chauffage et l’électroménager des foyers de retour chez eux. Si tous les foyers français éteignent une ampoule chez eux, on économise l'équivalent de la consommation d'une ville comme Toulouse. Les autres bons réflexes à adopter au quotidien Pour votre lave-linge ou votre lave-vaisselle, privilégiez un programme éco et un remplissage complet afin d’optimiser les lavages. Lorsque vous achetez de nouveaux équipements, privilégiez les mieux classés sur l’étiquette énergie. Pour aller plus loin Télécharger Guide ADEME “Réduire sa facture d’électricité” PDF – 2.76 Mo J’installe un thermostat programmable Quel que soit votre système de chauffage, un thermostat programmable permet d’ajuster la température de votre logement à votre rythme de vie et à votre présence (par exemple baisser la température la nuit, ou en journée lorsque le logement est vide). Le saviez-vous ? Grâce à la programmation, vous pouvez réguler plus facilement la température des pièces de votre logement et ainsi réduire les consommations d’énergie jusqu’à 15% par an. Pour économiser du carburant, je lève le pied et je fais du covoiturage L’écoconduite, c’est : diminuer sa vitesse sur l’autoroute pour réduire la dépense de carburant et les émissions de CO2, conduire sans pousser le régime moteur et sans à-coups, couper le moteur à chaque arrêt de plus de 10 secondes, retirer les accessoires inutilisés : coffre de toit, galerie, porte-vélos… (10 à 15% de surconsommation si vous les conservez même quand ils ne sont plus utiles), régler la clim au minimum à 26°C (la climatisation entraîne jusqu’à 7% de surconsommation). Pour économiser du carburant, vous pouvez aussi recourir au covoiturage. Il permet de diviser le coût du trajet et la consommation de carburant par le nombre de voyageurs. En réduisant le nombre de voitures sur les routes, le covoiturage réduit aussi les émissions de CO2 et de polluants et donc les impacts sur la qualité de l’air. Le saviez-vous ? En France, la voiture individuelle représente plus de 15% des émissions de gaz à effet de serre. Le Gouvernement accompagne les nouveaux conducteurs, par une prime de 100€ versée par les plateformes de covoiturage pour inciter à démarrer le covoiturage. En savoir plus Tout savoir sur le covoiturage Je laisse la voiture au garage et je prends les transports en commun ou le vélo pour les petits trajets Se déplacer à pied ou à vélo plutôt qu’en voiture pour les petits trajets, c’est une solution économique, écologique et bonne pour la santé. C’est aussi un moyen de se déplacer rapidement en ville et de passer un bon moment en vacances. Le saviez-vous ? Pour les adultes, 30 minutes d’activité physique quotidienne permettent de réduire de 30% le risque de développer une maladie (maladies cardiovasculaires, certains cancers, diabète, hypertension). En ville, sur un parcours de cinq kilomètres, le vélo est plus rapide que la voiture : 15 km/h en moyenne pour le cycliste, contre 14 km/h pour l’automobiliste. Pour aller plus loin Le plan vélo et les mobilités actives : https://www.ecologie.gouv.fr/velo-et-marche Si je mets la clim au bureau, en voiture ou à la maison, je la règle à 26°C L’été, pour gagner en confort, il est préférable de recourir à un ventilateur plutôt qu’à un climatiseur. Mais si la clim est incontournable, régler la température de consigne à 26°C (au lieu de 22°C) permet de consommer deux fois moins d’électricité. Le saviez-vous ? Une clim utilisée non-stop pendant 20 jours consomme plus qu’un réfrigérateur pourtant branché toute l’année ! Les autres bons réflexes à adopter Avant d’utiliser un climatiseur, il existe des gestes simples pour éviter que la température ne grimpe chez soi : protéger les fenêtres, ouvrir et fermer les volets au bon moment de la journée, faire circuler l’air la nuit… Écarter l’achat d’une clim mobile (jusqu’à 2,5 fois plus énergivore qu’une clim fixe). Réaliser l’entretien obligatoire de sa clim tous les 2 ans si elle a une puissance de plus de 4 kW pour garantir ses performances et éviter les émissions de gaz à effet de serre. À la maison et en voiture : 10 gestes pour économiser l'énergie cet été" Ecowatt, la météo de l’électricité Porté par RTE et l’ADEME, EcoWatt est un dispositif citoyen qui permet aux Français, entreprises et collectivités, de consommer l’électricité au bon moment et ainsi de réduire les risques de coupure d’électricité en France. Véritable météo de l’électricité, EcoWatt qualifie en temps réel le niveau d’électricité disponible pour alimenter les consommateurs français. À chaque instant, des signaux clairs guident les consommateurs pour adopter les bons gestes afin de limiter la consommation nationale d’électricité. Un dispositif d’alerte indique les périodes où les Français sont appelés à réduire ou décaler leur consommation d’électricité pour éviter les coupures. En savoir plus sur le site Ecowatt (src)

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DPE - Nouvelles réglementations 2025

DPE - Nouvelles réglementations 2025

Publié le 22/08/2025 | Catégorie : Réglementation

Toutes les informations sur les nouvelles normes de rénovation énergétique pour 2025. Vous êtes propriétaire ou futur propriétaire et vous vous interrogez sur les nouvelles règles du DPE pour 2025 ? Vous souhaitez comprendre les changements qui vous attendent avec le diagnostic de performance énergétique ? L'année 2025 marque un tournant majeur dans la réglementation du DPE. Les logements classés G deviennent interdits à la location, tandis que les diagnostics réalisés entre 2018 et mi-2021 perdent leur validité. Les propriétaires de meublés touristiques sont également concernés par de nouvelles obligations. Découvrez notre guide complet pour tout savoir sur les évolutions du DPE en 2025 ! TABLE DES MATIÈRES Le diagnostic de performance énergétique ou DPE, c'est quoi ? Définition Durée de validité Prix d'un DPE en France Est-il obligatoire ? Barème de notation des classes du DPE en 2025 Nouvelle réglementation DPE : les changements à compter du 1er janvier 2025 Les DPE réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 ne sont plus valables Les logements classés G deviennent interdits à la location Le DPE devient une obligation pour les meublés de tourisme Comment rebondir face à ces changements ? Comment faire un DPE aux normes ? Questions fréquentes Quelle est la durée de validité d'un DPE en 2025 ? Quels logements sont interdits à la location en 2025 ? Comment est calculé le nouveau DPE ? Le diagnostic de performance énergétique ou DPE, c'est quoi ? Définition Introduit en 2006, le diagnostic de performance énergétique (DPE) a pour rôle d'évaluer la consommation d'énergie et l'impact environnemental de votre logement. Ce document officiel attribue une note de A à G à votre bien immobilier, A représentant les logements les plus économes en énergie et G, les plus mauvais. Concrètement, votre DPE mesure deux éléments essentiels : La quantité d'énergie consommée annuellement (chauffage, eau chaude, climatisation), L'impact en termes d'émissions de gaz à effet de serre (GES). Ces informations sont présentées sous forme d'étiquettes énergétiques facilement compréhensibles. Depuis juillet 2021, le DPE est devenu juridiquement opposable, ce qui signifie que vous pouvez vous appuyer sur ses résultats en cas de litige lors d'une mise en vente ou d'une location. Durée de validité Depuis le 1er juillet 2021, la durée de validité d'un nouveau DPE s'établit à 10 ans. Cette période s'applique à tous les diagnostics réalisés selon la nouvelle méthode de calcul. Attention aux DPE plus anciens : ceux effectués entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 ont perdu leur validité le 31 décembre 2024. Les propriétaires concernés doivent donc faire réaliser un nouveau diagnostic pour toute vente ou mise en location en 2025. Cette nouvelle validité harmonisée renforce la fiabilité du DPE et vous garantit une évaluation précise de votre bien, que vous soyez acheteur ou vendeur. Le renouvellement est particulièrement recommandé après des travaux de rénovation énergétique significatifs. Prix d'un DPE en France En 2025, le coût d'un DPE varie selon plusieurs critères. Pour un appartement standard de 3 pièces, comptez en moyenne 180 €, soit une hausse de 4,82 % par rapport à 2023. Les tarifs oscillent entre 140 € et 240 € selon les départements. Pour une maison individuelle, le prix moyen atteint 200 €, avec des variations notables selon la superficie et la complexité du bâtiment. Les propriétaires peuvent optimiser ce budget en regroupant plusieurs diagnostics immobiliers obligatoires. Les primo-accédants et investisseurs doivent anticiper ce coût dans leur plan de financement, sachant qu'un DPE bien réalisé constitue un atout majeur pour la valorisation du bien, notamment dans le cadre d'une future revente ou mise en location. Est-il obligatoire ? La réalisation d'un diagnostic de performance énergétique (DPE) s'impose comme une exigence légale pour toute transaction immobilière en France métropolitaine. Les propriétaires doivent fournir ce document lors de la vente ou de la mise en location d'un logement. Quelques exceptions existent pour les biens particuliers : Les constructions provisoires prévues pour moins de 2 ans, Les bâtiments indépendants (bureaux de jardin, bungalow, mobil-home) de moins de 50 m², Les monuments historiques classés. Pour ces cas particuliers, il n'y a aucune obligation de DPE. Pour les primo-accédants et investisseurs, le DPE doit figurer dans toutes les annonces immobilières et être annexé au dossier de diagnostic technique. Une amende d'un montant de 3 000 € peut sanctionner l'absence de DPE ou la transmission de fausses informations, avec un risque d'annulation de la vente en cas de litige. Barème de notation des classes du DPE en 2025 Tout DPE comporte deux étiquettes distinctes allant de la classe A (le logement est très performant) à G (pas du tout) : L'étiquette énergie : elle vous informe de la consommation d'énergie primaire (Cep). L'étiquette climat : elle indique la quantité de gaz à effet de serre (GES) émis par le logement. Le classement énergétique de votre logement détermine directement sa valeur et son potentiel locatif. Voici le détail des seuils pour chaque classe en 2025 : Classe Consommation d'énergie (kWh/m²/an) Émissions de GES (kg CO2/m²/an) A < 70 < 6 B 70 à 110 6 à 11 C 110 à 180 11 à 30 D 180 à 250 30 à 50 E 250 à 330 50 à 70 F 330 à 420 70 à 100 G > 420 > 100 La note finale de votre bien correspond à la classe la plus basse entre ces deux critères. Pour les acquéreurs et investisseurs, mieux vaut privilégier les logements classés entre A et D, garantissant une meilleure valorisation à long terme. Nouvelle réglementation DPE : les changements à compter du 1er janvier 2025 Les DPE réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 ne sont plus valables Suite à la réforme majeure de juillet 2021, une nouvelle étape s'impose aux propriétaires en 2025. Les diagnostics réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 perdent leur validité, nécessitant un renouvellement selon la méthode de calcul actuelle. Pour les primo-accédants, cette évolution garantit une évaluation plus fiable de votre future acquisition. Le nouveau mode de calcul du DPE prend en compte des critères plus précis comme la qualité de l'isolation et les équipements de chauffage. Les investisseurs peuvent profiter de ce renouvellement pour valoriser leurs biens, notamment après des travaux de rénovation énergétique. La réalisation d'un nouveau diagnostic permet d'obtenir un classement actualisé, potentiellement plus avantageux pour la mise en location. Les logements classés G deviennent interdits à la location Depuis le 1er janvier 2025, la mise en location des logements classés G au DPE n'est plus autorisée pour les nouveaux contrats. Cette mesure, issue de la loi Climat et Résilience, vise à éliminer progressivement les passoires thermiques du marché locatif. Pour les propriétaires bailleurs, deux options se présentent : Entreprendre des travaux de rénovation énergétique pour atteindre au minimum la classe F, Vendre le bien. La reconduction tacite des baux existants reste possible, mais sans augmentation de loyer tant que le logement demeure en classe G. Les primo-accédants peuvent saisir cette opportunité pour négocier l'achat de biens classés G à rénover. Les investisseurs, quant à eux, doivent désormais intégrer le critère énergétique comme prioritaire dans leur stratégie d'acquisition, sous peine de voir leur bien devenir inexploitable sur le marché locatif. Le DPE devient une obligation pour les meublés de tourisme La loi Le Meur, promulguée le 19 novembre 2024, apporte un changement majeur pour les propriétaires de locations saisonnières, dont les Airbnb. Un diagnostic de performance énergétique (DPE) valide devient désormais obligatoire pour tous les nouveaux meublés de tourisme en zone tendue. Cette nouvelle obligation énergétique suit un calendrier progressif : les logements classés G sont interdits dès le 1er janvier 2025, suivis des F au 1er janvier 2028, puis des E au 1er janvier 2034. Les maires peuvent exiger la présentation du DPE, sous peine d'une amende administrative pouvant atteindre 5 000 euros. Les acquéreurs d'un bien destiné à la location touristique doivent désormais intégrer ce critère dans leur recherche. Un DPE performant représente un atout considérable pour garantir la pérennité de votre investissement sur les plateformes de réservation. Bon à savoir : certains biens meublés de tourisme sont exemptés de l'interdiction de la loi Airbnb. Il s'agit : Des locations temporaires déclarées en tant que résidence principale qui ne dépassent pas les 120 jours par an. Des locations temporaires situées dans les DROM (départements et régions d'outre-mer). Comment rebondir face à ces changements ? Face aux nouvelles exigences du DPE 2025, plusieurs solutions s'offrent aux acquéreurs pour transformer ces contraintes en opportunités. Les primo-accédants peuvent saisir l'occasion d'acheter des biens neufs, naturellement conformes aux dernières normes énergétiques. La performance énergétique optimale de ces logements garantit une valorisation durable de votre patrimoine et des charges maîtrisées. Pour les investisseurs, une stratégie en deux temps se dessine : anticiper la rénovation des biens classés E ou F avant les prochaines échéances, et privilégier l'acquisition de logements récents affichant un DPE entre A et C. Cette approche permet de sécuriser vos revenus locatifs sur le long terme. Un accompagnement personnalisé par des professionnels de l'immobilier qualifiés vous aidera à établir un plan d'action adapté, intégrant les aides à la rénovation et les solutions de financement disponibles. Comment faire un DPE aux normes ? La réalisation d'un DPE conforme aux normes actuelles passe par le recours à un diagnostiqueur certifié. Ce professionnel dispose d'un numéro d'identification unique, validé par un organisme accrédité par le COFRAC. Lors de son intervention, le diagnostiqueur analyse plusieurs éléments selon un usage standard du logement : Les caractéristiques du bâti, L'isolation, La catégorie d'équipements de chauffage et de production d'eau chaude. L'application d'une échelle normalisée permet ensuite d'établir la classe énergétique du bien. La fixation du prix varie selon la surface et la complexité du diagnostic. Pour les petites surfaces, comptez entre 80 € et 200 €. L'évaluation de ces dépenses s'avère essentielle dans votre stratégie de transition écologique, notamment pour anticiper d'éventuels travaux de rénovation. Questions fréquentes Quelle est la durée de validité d'un DPE en 2025 ? La durée de validité standard d'un DPE s'établit à 10 ans pour tous les diagnostics réalisés après le 1er juillet 2021. Les propriétaires dont le DPE a été établi entre janvier 2018 et juin 2021 doivent faire réaliser un nouveau diagnostic par un diagnostiqueur certifié, leurs DPE n'étant plus valables depuis le 1er janvier 2025. Cette mise à jour permet aux acquéreurs et locataires de disposer d'une évaluation énergétique fiable et actualisée de leur futur logement. Quels logements sont interdits à la location en 2025 ? Qualifiés de passoire énergétique, les logements classés G au DPE ne peuvent plus être mis en location depuis le début de l'année 2025, sauf pour les baux en cours qui restent valables jusqu'à leur échéance. Cette mesure concerne près de 600 000 biens en France métropolitaine et s'étendra aux logements classés F en 2028, puis aux classés E en 2034. Pour rendre votre bien locatif conforme, une rénovation énergétique permettant d'atteindre au minimum la classe F est nécessaire, qu'il s'agisse d'une location meublée ou vide. Comment est calculé le nouveau DPE ? Le calcul du diagnostic énergétique repose sur deux composantes essentielles évaluées par un professionnel agréé. D'un côté, l'étiquette énergie mesure la consommation d'énergie primaire en kWh/m²/an. De l'autre, l'étiquette climat quantifie les émissions de gaz à effet de serre en kg CO2/m²/an. La note finale retenue correspond systématiquement à la plus basse des deux étiquettes, assurant une évaluation rigoureuse de la performance globale du bien. Source : https://www.monmarcheimmobilier.fr/

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Bien choisir son installateur solaire

Bien choisir son installateur solaire

Publié le 22/08/2025 | Catégorie : Installateurs

Guide complet pour sélectionner un installateur solaire fiable et certifié.  5 conseils pour ne pas vous tromper d’installateur de panneaux solaires Estimez vos économies Évaluer la réputation et l'expérience de l'installateur S'assurer que l'installateur est titulaire d'une licence et d'une certification adéquates Évaluer la qualité de l'exécution et des matériaux sur ses chantiers photovoltaïques précédents Demander et comparer plusieurs devis d'installation de panneaux solaires Vérifier la couverture de l'assurance et de la responsabilité civile de votre installateur 13 octobre 2023 Mis à jour le 22 octobre 2024 La rédaction EDF solutions solaires L’installation d’un système de panneaux solaires est un investissement important pour un ménage. Et pour que celui-ci soit rentable, la pose des panneaux photovoltaïques doit être faite dans les règles de l’art. D’où l’importance de faire appel à un professionnel de qualité. Celui-ci doit disposer de compétences techniques certifiées par un diplôme ou une qualification. Comment choisir son installateur photovoltaïque ? EDF solutions solaires vous donne 5 conseils. Évaluer la réputation et l’expérience de l’installateur La mise en place de panneaux solaires est soumise à une réglementation stricte. Elle implique de passer par un professionnel agréé. Et avec le boom de l’autoconsommation, de plus en plus de personnes se forment pour devenir installateur photovoltaïque. Au moment de choisir un installateur solaire, faire attention à sa réputation. Pour cela, vous pouvez vous baser sur les retours faits par les anciens clients. Pour en savoir plus sur un installateur vous pouvez : Lire les avis en ligne et les témoignages d’autres particuliers ; Demandez des recommandations à vos amis, à votre famille ou à vos voisins qui ont installé des panneaux solaires, s’il recommande leur installateur ; Vous basez sur des annuaires en ligne ; Passez par une entreprise spécialisée dans le développement du photovoltaïque, qui travaille avec ses propres équipes d’installateurs internes ou bien un réseau partenaire d’installateurs photovoltaïques RGE, comme EDF solutions solaires. Besoin d’aide pour créer votre projet solaire ? Appelez-nous maintenant ou choisissez un créneau horaire de votre choix pour échanger avec nos conseillers. Profitez dès maintenant de panneaux solaires garantis à vie* ! Appel immédiat *Conformément aux dispositions prévues au sein de nos Conditions Générales de Vente. Cette dernière option permet également de bénéficier d’un accompagnement sur les formalités administratives et les demandes d’aides (prime à l’autoconsommation, tarif d’achat). Vous pouvez alors profiter d’un service clé en main pour l’installation des panneaux photovoltaïques. S’assurer que l’installateur est titulaire d’une licence et d’une certification adéquates Avant de faire appel à un installateur de panneaux solaires, vérifiez qu’il possède les diplômes et les autorisations nécessaires pour effectuer des installations photovoltaïques. En effet, l’installation de panneaux photovoltaïques implique des manipulations électriques qui nécessitent des connaissances techniques spécifiques, pour des raisons de sécurité. En France, pour devenir installateur de panneaux photovoltaïques, il convient d’avoir a minima l’un des diplômes suivants : Un Bac pro MELEC – métiers de l’électricité et de ses environnements connectés Un Bac pro ICCER – installateur en chauffage, climatisation et énergies renouvelables Un CQP (certificat de qualification professionnelle) installateur-mainteneur en systèmes solaires thermiques et photovoltaïques Un CAP couvreur avec MC (mention complémentaire) technicien en énergies renouvelables options énergie électrique Des certifications, comme QualiPV, octroyées par Qualit’ENR attestent également des compétences du professionnel. Vous pouvez également vous y fier au moment de départager les installateurs solaires. En général, l’installateur les fait apparaître sur son devis ou sur son site. Mais, dans le doute, il est possible de lui demander une copie des diplômes et certifications. Vous serez alors certain de sa capacité à mener à bien le projet. Le saviez-vous ? Certains petits kits prêts à brancher ne nécessitent pas de travaux. Vous pouvez facilement les installer sans avoir recours à un installateur professionnel. Toutefois, il faut savoir que leur production reste limitée. Évaluer la qualité de l’exécution et des matériaux sur ses chantiers photovoltaïques précédents Pour faire le bon choix, examinez la qualité des projets photovoltaïques précédents de l’installateur. Vous pouvez le faire de différentes manières. Il est possible de : Demander des références et contacter les clients précédents pour vous renseigner sur leur expérience. Demander à visiter ou à voir des photos d’installations réalisées pour évaluer la qualité du travail. Vous renseigner sur les marques de panneaux solaires, d’onduleurs et d’autres composants utilisés par l’installateur. Du matériel de qualité contribue à la performance à long terme de votre système. Pour rappel, la durée de vie d’un panneau solaire est d’environ 30 ans. Toutefois, en utilisant du matériel haut de gamme, ce chiffre peut aller jusqu’à 50 ans. C’est donc un investissement sur le très long terme. Estimez vos économies en passant au solaire Comment réduire votre consommation d’énergie électrique sur votre facture grâce aux panneaux solaires ? Faites une simulation ! (100% gratuit) Démarrer ma simulation Demander et comparer plusieurs devis d’installation de panneaux solaires Pour bien choisir votre installateur, pensez à comparer les devis. Cela vous permet de vous faire une idée précise des tarifs du marché et de ce que chaque installateur propose. Assurez-vous que les devis fournissent des informations détaillées sur l’étendue des travaux, les équipements utilisés et les garanties offertes. Cela vous permet d’avoir une base de comparaison complète. Méfiez-vous des devis anormalement bas. Ils peuvent indiquer l’utilisation de matériaux de qualité inférieure ou des manquements dans le processus d’installation. Les arnaques au solaire sont de plus en plus fréquentes et il serait dommage de vous faire escroquer. Découvrez nos offres solaires sur mesure et profitez de notre garantie à vie* Découvrir nos panneaux solaires *Conformément aux dispositions prévues au sein de nos Conditions Générales de Vente Vérifier la couverture de l’assurance et de la responsabilité civile de votre installateur Enfin, un bon installateur est un installateur prévoyant qui anticipe les risques liés à son métier. Des accidents et des événements imprévus peuvent survenir lors du montage des panneaux solaires sur la toiture. Pour vous protéger, assurez-vous que l’installateur dispose d’une couverture d’assurance adéquate. En France, l’installateur de panneaux photovoltaïque doit avoir souscrit une responsabilité civile professionnelle en cas de dommages causés aux tiers au cours du chantier. Il doit aussi disposer d’une garantie décennale. Celle-ci protège le ménage pendant 10 ans, si un sinistre se produit suite à l’installation des modules solaires. En cas de malfaçon, ils pourront être indemnisés. Le numéro de police d’assurance doit être inscrit sur le devis pour que celui-ci soit valide. Cela fait partie des mentions obligatoires des devis solaires. Source : https://www.edf-solutions-solaires.com/guide-solaire/installateur-photovoltaique/

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